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Passion Provence
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  • Bienvenue chez moi à Trans en Provence dans le Var. Je vous invite à la découverte de la Provence et du Var en particulier à travers son histoire, son patrimoine, ses traditions, ses coutumes, ses légendes, etc...
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25 février 2020

La légende de Tauroentum, cité engloutie par les flots

 

Saint-Cyr

Carte postale ancienne qui a pour légende : Saint-Cyr-sur-Mer, les rochers de Tauroentum

La légende provençale de Tauroentum raconte que des navigateurs grecs s’échouèrent au Vème siècle avant JC sur les côtes méditerranéennes situées entre les villes de La Ciotat et des Lecques. Ce navire grec avait comme figure de proue une sculpture représentant leur divinité crétoise : une tête de taureau. Ces explorateurs virent là un signe de leur dieu, et décidèrent d’y installer une cité, qu’ils nommèrent, en l’honneur à leur dieu : Tauroïs. Profitant de l’excellente situation de la Baie des Lecques, la cité s’étendait de Sanary jusqu’à La Ciotat, englobant les villages de Saint-Cyr et des Lecques. Tauroïs, abritée et proche de Massalia (Marseille), prospère rapidement et s’enrichit. En 49 avant JC, les habitants de Tauroïs s’allient aux massaliotes pendant le siège des romains. Leur armée sera vaincue, et la cité passera alors sous pavillon romain, changeant de nom en Tauroentum. Mais alors, qu’est ce qui provoqua la chute de cette cité Taureau ?

Poseidon

La légende provençale n’explique pas comment une telle cité a pu être entièrement détruite. Elle rapporte seulement que c’est le dieu de la mer, Poséidon, qui se serait déchaîné une nuit contre le dieu taureau :  Minotaure, et qu’on aurait entendu des grondements souterrains. Ces grondements soudains et puissants, auraient provoqué un cataclysme naturel. Tremblement de terre et tsunami emportèrent Tauroentum, détruisant tout sur leur passage : habitations, monuments, remparts, etc… Des tonnes de sable engloutirent le port, et l’île verte, auparavant accrochée au littoral, se retrouva détachée de la baie. Cette catastrophe entraîna des changements dans le paysage, des éboulements de terrain façonnèrent le relief chaotique visible actuellement sur l’île, accréditant la légende de Tauroentum. Poséidon anéantit ainsi en une seule nuit cette cité prospère. Le souvenir de cette cité disparut de la mémoire des hommes au fil des années… Enfin, presque tous les hommes, car quelques irréductibles pêcheurs de la rade de La Ciotat content encore de nos jours la légende de Tauroentum. Ils racontent que par beau temps, avec une mer calme et limpide, ils peuvent apercevoir, au fond de l’eau, au milieu des algues et des rochers, le tracé rectiligne de l’ancienne cité grecque. 

Musée_de_tauroentum_amphores_mur_interieur

Des amphores au musée de Tauroentum (Photo site www.saintcyrsurmer.com)

Cette thèse, ils l’accompagnent régulièrement de quelques débris d’amphores et autres poteries, qu’ils ramènent de leur navigation. La théorie de cette légende prend encore plus de corps avec les moyens technologiques d’aujourd’hui, avec notamment des vues satellites qui montrent également des fonds sous-marins rectilignes, organisés, qui prouvent que ces pêcheurs ne racontent peut-être pas que des sornettes. Enfin, certains pêcheurs expliquent apercevoir également des vestiges d’un navire ayant un animal fantastique en tête de proue… Cet animal, des vendangeurs travaillant à proximité de la côte, jurent l’apercevoir les soirs d’automne, un énorme animal mi-boeuf mi-taureau. Ce boeuf marin, sortant directement de la mer et de l’emplacement de l’ancienne cité de Tauroentum vient dérober les vignobles du littoral.

Musée_de_tauroentum

(Photo du site www.saintcyrsurmer.com) 

Malgré de nombreuses fouilles, il n’est pas encore confirmé, ni infirmé, le bien fondé de cette légende. Mais les vues satellites montrent qu’entre le littoral et l’île verte, certains indices montreraient des tracés de rues, des colonnes effondrées, des remparts, etc… Un point sur lequel les avis semblent s’accorder est en tout cas le fait que les falaises du littoral se sont effondrées par endroits et que le doute persiste et nous permet de continuer à croire à l’existence de cette ville engloutie !

Source : Récit trouvé sur le site : notreprovence.fr

MUSEE GALLO-ROMAIN DE TAUROENTUM - Villa Maritima

Porte du Littoral Varois SAINT-CYR-SUR-MER Station Balnéaire Ce Site était déjà connu sous le règne de Louis XIV. Le Roi dépêcha un enquêteur sur les lieux pour en faire un plan descriptif. C'est à partir des années 1920 que des fouilles plus importantes ont débuté sous la direction d'Antoine CHARRAS.

https://museedetauroentumsaintcyrsurmer.fr

Complément

Musée_de_tauroentum_panneau_entree_du_musee

Entrée du musée (Photo www.saintcyrsurmer.com)

A Saint-Cyr-sur-Mer, un musée sur Tauroetum a vu le jour en 1969. Il a eté bâti sur l'emplacement supposé de la cité disparue. Un musée incontournable qui attire de plus en plus de visiteurs chaque année.

Attirés par la magie des lieux, la légende de Tauroentum et une vue exceptionnelle sur la baie des Lecques, ils sont des centaines à venir s'imprégner de l'histoire de la Villa Maritima.

La légende de Tauroentum

A l'origine du projet, une association : "Les amis de Tauroentum", actuellement gestionnaire du site. Sur l'emplacement actuel du musée se trouvait la cité grecque de Tauroentum, disparue " sous les flots " au IIIème siècle. La légende n'est pas récente : le site avait déjà éveillé un certain intérêt sous le règne de Louis XIV, et suscité les premières interrogations dans le milieu archéologique de l'époque. Depuis, rien n'est venu étayer cette thèse, hormis la tradition orale véhiculée par les pêcheurs. On raconte ainsi qu'un navire, dont la figure de proue représentait une tête de taureau, se serait échoué dans le golfe des Lecques. L'animal symbole aurait donné son nom à la cité fondée par les naufragés venus de Phocée, tombée entre les mains du roi de Perse, Cyrus le Grand (en 546 avant JC selon des auteurs anciens) : Taureis (période grecque), Tauroentum (période romaine).

Les témoignages de la villa Maritima 

Outre la légende de Tauroentum, le site, devenu musée en 1969, témoigne d'une implantation romaine du 1er siècle au IIIème ou IVème siècle. La Villa Maritima s'étendait au-delà des limites actuelles, une longue pergola à colonnes de granit faisant face à la mer. Dans ce domaine, vivaient environ 2 000 personnes. Des pièces d'habitation au sol mosaïqué et une collection d'objets rattachés à cette période attestent de l'importance de ce patrimoine.

Source : D'après le site internet de notreprovence.fr

 

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