27 mars 2022

Les rites de la mort en Provence

La mort a ses coutumes dont certaines sont encore pratiquées de nos jours. Dès que le dernier soupir emportait l'âme d'un agonisant, on arrêtait le travail (les tâches indispensables comme les soins à donner au bétail étaient prises en charge par des voisins), puis on fermait les fenêtres, on voilait les miroirs avec des nappes blanches, on éteignait le feu dans la pièce et on arrêtait les pendules. Puis le mort était vêtu de ses plus beaux habits, souvent le costume de son mariage qu'il n'avait remis qu'à l'occasion de baptêmes.... [Lire la suite]
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08 avril 2017

Les rites de fondation

  Lecture des aruspices  Avant de fonder une ville, d'établir un pont ou de poser les fondations d'une villa, les Romains interrogeaient les aruspices* ; de leur réponse dépendait tout. La Provence garde quelques traces de cet antique usage, recourant à une bénédiction de l'Eglise et à l'obole de quelques pièces au millésime de l'année, d'or ou d'argent, selon le degré de fortune, déposées sous la première pierre. Ainsi, en édifiant une chapelle contre la noble façade de son château d'Ansouis, le duc de Sabran-Pontevès... [Lire la suite]
23 septembre 2015

La cérémonie des relevailles

Les relevailles - Museon Arlaten En Provence, la cérémonie des relevailles était plus qu'indispensable ; on considérait qu'elle avait une telle importance que même si l'enfant mourait en couches, la mère dépossédée de son enfant devait respecter le temps d'isolement et ne réintégrer le monde social qu'après avoir été à l'église se faire relever. Si son enfant était bien portant et qu'elle négligeait l'usage des relevailles, les pires malheurs ne tarderaient pas à s'abattre sur le nouveau-né qui serait assurément... [Lire la suite]
04 décembre 2014

Les confréries de pénitents

  Les pénitents étaient des fidèles qui, dans les provinces méridionales se regroupaient en confréries pour remplir certains devoirs de dévotion et de charité, comme de chanter dans les offices divins dans une chapelle qui leur était propre, d'ensevelir les morts, d'assister les malades, de faire des processions... Ces pénitents étaient revêtus de blanc, de noir (ceux-ci étaient les plus répandus), de rouge, de violet, de bleu, de gris (les plus humbles).    Les premières confréries de pénitents... [Lire la suite]