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Passion Provence
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  • Bienvenue chez moi à Trans en Provence dans le Var. Je vous invite à la découverte de la Provence et du Var en particulier à travers son histoire, son patrimoine, ses traditions, ses coutumes, ses légendes, etc...
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22 novembre 2020

Le costume du gardian de Camargue

Arlesienne-Gardian

Les gardians sont les gardiens des troupeaux de chevaux et de taureaux. La Confrérie des Gardians qui a Saint Georges pour patron existe depuis 1513, mais les gardians salariés sont aujourd'hui bien peu nombreux.
Dans une étude faite par Patricia Guyotte en 1991, elle écrit : "En 1903, René Baranger porte : un chapeau sombre, une veste noire, un pantalon sombre, des triscousses et des sabots".
 Il y a un demi-siècle Carle Naudot notait que "Le gardian de Provence n'a pas de tenue particulière au métier".
Le gardian, qui n’était en fait qu’un bouvier à cheval, s’habillait comme les paysans de l’époque. Il portait souvent la casquette, même en été, et le pantalon en peau de diable, à petits carreaux noirs et gris, et de coupe cavalière, ainsi qu’une veste légère en alpaga.

Gardian-et-arlesienne-Camargue

En 1910, Naudot porte "un pantalon assez ample d’un ton moyen avec liseré sur le côté par-dessus les bottes, une chemise claire à rayures ; un petit gilet, et un chapeau foncé assez haut sur tête à petits bords".

Les autres accessoires d’habillement ont : le casquetoun à rabats, le caban, le burnous d’hiver, les bottes de marais, la "garamacho", des houseaux de toile cirée, des sabots plats. Ces pièces du costume ont pour but de préserver l’homme du vent, de la pluie, et de l’humidité du sol.

Le chapeau dit de Lunel, cabossé de deux coups de poing par-devant et légèrement aplati par derrière, est devenu classique.
La chemise est portée ample, bouffante à la taille, et de préférence ornée de motifs de couleur vive.
La taiolo est devenue un simple foulard chamarré qui se noue sur les reins.
La veste de velours, bordée d’une ganse, a pris une coupe plus moderne, et sa doublure intérieure est devenue rouge.
La cravate, portée dans les fêtes, est dans la tenue de tous les jours remplacée par le foulard imprimé.
Le pantalon de peau, épais et solide, s’est orné d’un passepoil ; très ajusté à la taille et sur le ventre, il a formé aux cuisses le pont qui le rend cavalier, s’est resserré aux genoux, afin de na pas remonter lors des travaux mais surtout lors de la monte à cheval, tandis qu’il s’élargissait sur le pied, à la mexicaine.

Arles_Baroncelli

Le marquis Folco de Baroncelli (fondateur de la "Nation gardianne" en 1904), crée la coupe gardianne, qui prend véritablement sa forme définitive dans le courant des années 20. Le plus remarqué réside dans la veste de velours noir à bord satiné, et au pantalon en peau de taupe. Il semblerait que la veste soit arrivée par l’intermédiaire de l’ingénieur russe, peintre de la Camargue, Yvan Pranishnikoff. Cette veste qu’il portait au collège impérial russe pendant sa jeunesse, Baroncelli l’adopta immédiatement et celle-ci devint la veste traditionnelle des gardians..

A noter cette particularité : Les gardians du marquis, ne portaient jamais de gilet car cette pièce vestimentaire est interdite par l’étiquette de la Nation gardianne, mais ils se paraient volontiers de chemises rouges, ou à pois, à ramages, ou à grands carreaux.

Source : Site FFCC Info - Texte arrangé par moi-même.

Costume-Blason-Provence

 Complément sur le Marquis Folco de Baroncelli

Issu d'une famille Florentine, installée dans le Comtat Venaissin au XVème siècle, Folco de Baroncelli est né le 1er novembre 1869 à Aix-en-Provence. Ses premiers contacts avec les taureaux remontent à son enfance. La découverte de la Camargue va alors sceller son destin, il sera manadier envers et contre tout. C'est en 1895 qu'il s'installe en Camargue où il crée la "Manado Santenco" aux Saintes Maries de la Mer. En 1909, il crée la "Nacioun Gardiano" et participe activement à la codification de la Course Camarguaise naissante et donne ses lettres de noblesse au Gardian. Tous les témoignages insistent sur la grande humanité et la générosité de cet homme ; mais le trait marquant de son caractère réside dans ses prises de position en faveur des minorités opprimées. Il défend les Gitans pour qui il obtient en 1935 le droit d'honorer publiquement leur patronne Sara. C'est ainsi que le 26 mai de chaque année, une journée à la mémoire du Marquis est organisée, en présence des gitans, de groupes folkloriques et de gardians à cheval.

Source : D'après le site internet de saintesmarie.com

 

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