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7 février 2023

Lily Pons, cantatrice dracénoise

Theatre Draguignan

A Draguignan, une salle du Théâtre municipal porte son nom. Mais qui était Lily Pons ? 

Lily-Pons

Alice Joséphine Pons, dite Lily Pons, naît à Draguignan le 12 avril 1898 dans une maison de la Grand Rue et décède à Dallas (Texas) le 13 février 1976. Son père, Léonard Louis Auguste Antoine Pons, était imprimeur et sa mère, née Marie Pétronille Naso, originaire de Saluces en Italie, était couturière. En 1904, la famille Pons vint s'établir à Cannes, où Lily passa son enfance avant de venir à Paris pour suivre les cours du Conservatoire dans la classe de piano où elle obtint un premier prix à 15 ans. Elle rêvait alors de devenir ballerine. C'est en jouant en 1920 dans la revue des Variétés aux côtés de Max Dearly ainsi qu'au Concert Mayol qu'elle fit ses premiers pas sur scène. A cette époque, elle décida de travailler le chant et prit des cours avec Jean Maubert tout d'abord puis ensuite avec Alberto Di Gorostiaga. Se découvrant une voix de soprano colorature hors du commun, ses débuts dans la carrière lyrique eurent lieu en 1927, à Mulhouse, dans Lakmé de Léo Delibes sous la direction de Philippe Flon. Lakmé deviendra son rôle-fétiche (avec Lucia di Lammermoor). Sa plastique parfaite lui permet de porter à cette occasion une robe audacieuse qui lui dévoile le nombril.

Lily-Pons-Lakme

Pendant trois ans, elle se fit applaudir dans les provinces françaises, se produisant notamment à Montpellier, à Cannes, à Toulouse, à Bordeaux. Le grand ténor italien Giovanni Zenatello et sa femme, la cantatrice Maria Gay, après l'avoir entendue, lui conseillèrent de tenter sa chance en Amérique et la recommandent au directeur du Metropolitan Opera de New York, Giulio Gatti-Casazza. Engagée par ce théâtre, Lily Pons y fit des débuts fracassants dans le rôle-titre de Lucia di Lammermoor de Donizetti, le 3 janvier 1931, avec de prestigieux partenaires : Beniamino Gigli, Giuseppe De Luca et Ezio Pinza. 

Lily Pons chante "The bell song" en 1935

La cantatrice devint une idole aux Etats-Unis. Durant la guerre, elle sillonna le monde pour aller chanter pour les soldats américains et alliés, aux Indes, en Chine et en Birmanie. Elle poursuivit sa carrière pendant 28 ans au Metropolitan Opera de New-York. Elle épousa en 1938 le chef d'orchestre André Kostelanetz avec qui elle organisa des tournées de concert populaire. Dans ses "entretiens avec André Parinaud" en juin 1963, Marlène Dietrich affirma que Lily Pons était la seule actrice avec elle au front pour soutenir les troupes américaines en France pendant l’hiver 1944. Choisie comme marraine par la 2e DB , c'est également à Lily Pons — qui se trouve à Paris pour interpréter Lakmé à l'Opéra-Comique le 10 avril 1945 — que le gouvernement français demande de chanter La Marseillaise au palais Garnier le 8 mai 1945 en présence, entre autres, du maréchal Juin ; le concert étant retransmis au-dehors, l'enthousiasme des Parisiens fut tel qu'il fallut sortir un piano sur le balcon de l'Opéra, et c'est ainsi que Lily Pons rechanta l'hymne français, mais cette fois pour 250 000 personnes. Fin août 1945, elle chanta à nouveau au balcon du palais Garnier devant un énorme public massé sur la place et profondément dans l'avenue de l'Opéra.

Elle mit un terme à sa carrière en 1959 et divorça d'André Kostelanetz la même année. Elle se retira à Dallas où elle mourut d'un cancer. Elle fut enterrée au cimetière du Grand Jas à Cannes, "la ville de son coeur", selon sa volonté. Lorsqu'elle y résidait, elle habitait la villa Fiorentina. 

aCannes_2008

Tombe de Lily Pons au cimetière du Grand Jas à Cannes

Hollywood lui a fait tourner quelques films, assez médiocres "That Girl from Paris". En 1937, dans "La femme en cage"  de Raoul Walsh, elle incarne une jeune chanteuse de cabaret qui rêve de devenir grande chanteuse d'opéra.

Lily Pons avait un aigu cristallin et incisif, particulièrement remarqué dans l'air des clochettes de Lakmé qui sera son rôle fétiche avec Lucia de Lammermoor.

Lily Pons a reçu une étoile sur le Hollywood Walk of Fame (célèbre pour toutes les strars qui y ont leur nom) ainsi que les insignes de chevalier de la Légion d'Honneur. Une petite ville des Etats-Unis a même adopté son nom.

Source : D'après Wikipédia l'encyclopédie libre et l'encyclopédie Universalis

Une étoile pour Lily Pons sur Hollywood Walk of Fame

 

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Commentaires
G
Merci Nadine pour cet article fort intéressant.<br /> <br /> Bonne semaine<br /> <br /> <br /> <br /> Giselle
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